SNCF : un SDF jugé pour cambriolage

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avec Pierre de Cossette
La piste terroriste avait dans un premier temps été envisagée dans cette affaire.

Un SDF est jugé vendredi pour le cambriolage de locaux de la SNCF à la gare parisienne de Saint-Lazare, à la fin de l'année dernière. Dans un premier temps, cette effraction avait fait craindre un acte terroriste.

Disparition de documents confidentiels

En arrivant le matin du 16 décembre, des employés de direction de la SNCF découvrent que plusieurs bureaux ont été visités dans la nuit.

Ils constatent la disparition de trois ordinateurs et de puces de téléphone, mais surtout celle de documents confidentiels qui se trouvaient dans un coffre-fort, comme le plan d'évacuation et de protection de la gare, classé secret-défense.  

La brigade criminelle et la DCRI (les services de renseignements intérieurs) sont alors saisies. Mais finalement, les documents en question sont retrouvés dans un autre bureau et la piste terroriste est écartée.

Le suspect déjà en prison

Les enquêteurs suspectent dans un premier temps un employé qui a passé la nuit sur place, retrouvé éméché dans le couloir. Puis, grâce à l'ADN retrouvé sur les lieux, ils sont mis sur la piste d'un SDF de 37 ans, Manuel.

Connu de la police dans une soixantaine d'affaires et condamné à trois reprises, l'homme est déjà emprisonné.

Arrêté en pleine vente à la sauvette

C'est lors d'une permission de sortie que cet habitué du vol avec effraction avait commis ce dernier forfait, avant d'être arrêté en pleine vente à la sauvette dans le quartier de la Goutte d'Or.

L'homme a expliqué aux enquêteurs qu'il revendait les objets dérobés lors de ses cambriolages pour payer ses nuits d'hôtel.