A peine plus de la moitié des trains circulaient normalement mardi dans les deux régions de Normandie après qu'une agression d'un contrôleur la veille eut provoqué un mouvement de grève, a indiqué la SNCF. Le droit de retrait, appliqué de façon spontanée par les personnels cheminots, a affecté aussi bien les trains TER que les intercités pour les liaisons avec Paris. "De nombreux trains ont eu des retards, des arrêts supplémentaires ont été organisés et des bus ont été mis en circulation pour limiter l'impact auprès des voyageurs de ce droit de retrait", a-t-on indiqué à la direction SNCF de Rouen commune aux régions de Haute et de Basse Normandie.
L'agresseur a été appréhendé
L'agression du contrôleur a eu lieu lundi vers 19 heures sur un train de la ligne Paris-Le Havre. L'agresseur a été appréhendé en gare d'Yvetot (Seine Maritime). "Il s'agit d'un jeune homme déjà connu des services de police et de la justice. Il doit être présenté au parquet demain" (mercredi, ndlr), a déclaré le procureur de Rouen Jean-François Bohnert. "Il devrait comparaître en comparution immédiate en raison de la gravité intrinsèque d'une agression d'un membre du personnel de transport", a-t-il poursuivi. Il n'a pas été en mesure de donner des détails sur le mode opératoire de l'agression ni sur l'état de santé du contrôleur.
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