L'INFO. Clément, 20 ans, Antoine, 21 ans et Nicolas, 23 ans. Ces trois amis qui avaient disparu dans la nuit de vendredi à samedi dernier à bord de leur véhicule entre les départements de la Haute-Savoie et de la Savoie, ont été retrouvés morts mardi en fin de matinée, rapporte Le Dauphiné Libéré. Les gendarmes, qui ont réussi à reconstituer le trajet des trois jeunes gens, ont découvert leur véhicule en contrebas d'un pont, au bord d'une départementale escarpée. La thèse d'un accident de la route est privilégiée.
Disparus sur la route. Vendredi soir, Clément et Nicolas avaient quitté Clermont, en Haute-Savoie, pour se rendre chez leur ami Antoine à Serrières-en-Chautagne, à une vingtaine de kilomètres de route, en Savoie. Ils y ont passé une partie de leur soirée puis ont décidé de prolonger la fête ensemble à une quinzaine de kilomètres plus loin, à Vallières, dans un bar de nuit. Depuis, plus personne n'avait eu de nouvelles des trois compères. Leur véhicule a donc finalement été retrouvé mardi, à une trentaine de mètres en contrebas d'un pont au dessus du Fier, un cours d'eau longeant la route départementale 910 qu'ils ont emprunté le soir de leur disparition. Deux corps ont été repêchés par des plongeurs, un troisième a été retrouvé dans le véhicule quand celui-ci a été treuillé.
Un important dispositif de recherches. Les recherches, menées par la gendarmerie de Chindrieux avec le renfort du peloton d'Annecy, avaient débuté dès samedi soir. Des patrouilles terrestres et aériennes ont quadrillé les routes des deux départements. Lundi, les militaires ont poussé leurs investigations jusque dans les sentiers forestiers, avec le soutien d'un hélicoptère. Sans succès : les gendarmes restaient sans la moindre trace de la 206 noire des trois jeunes. Les enquêteurs, qui privilégiaient la thèse de l'accident, avaient lancé un appel à témoins dimanche. Mardi, un hélicoptère continuait à survoler la zone de la découverte alors qu'un médecin légiste s'est rendu sur place pour confirmer l'identité des trois corps. Une cellule psychologique devait être mise en place pour les parents à l’hôpital d'Annecy.