Tirs de kalachnikov à Marseille : quatre personnes en garde à vue

© AFP
  • Copié
Chloé Pilorget-Rezzouk avec AFP , modifié à
Les quatre occupants du logement de la cité marseillaise de La Castellane, dans lequel la police avait retrouvé sept kalachnikovs, ont été placés en garde à vue, mardi. 

L'info. Les quatre "occupant(s) en titre de l'appartement" de la cité marseillaise de La Castellane, dans lequel la police a retrouvé lundi sept kalachnikovs, dont plusieurs ont pu être utilisées lors des tirs ciblant les forces de l'ordre, ont été placés en garde à vue mardi, a-t-on appris de source policière.

Selon une autre source, il s'agirait d'"un couple et ses enfants, qui servaient en quelque sorte de nourrices", c'est-à-dire qui avaient accepté que des armes et de la drogue soient cachées dans leur logement en rez-de-chaussée de cette cité connue comme un haut lieu du trafic de stups. 

Une planque d'armes découverte. Lors d'une vaste opération de police dans la cité, à la mi-journée lundi, les forces de l'ordre avaient retrouvé sept kalachnikovs et plusieurs kilos de cannabis dans cet appartement. Ils avaient ensuite découvert à proximité "une BMW faussement immatriculée", dans laquelle se trouvaient "deux fusils à pompe, 400 cartouches de gros calibre et un gilet pare-balles", avait précisé une autre source policière. 

>> LIRE AUSSI - Interview E1 - La Castellane : qui sont les auteurs des rafales de kalachnikov ? 

Des individus cagoulés. Mardi, les enquêteurs de la police judiciaire de Marseille auditionnaient plusieurs personnes afin de déterminer le "déroulement exact des faits". "On nous parle d'individus cagoulés [...]. Nous cherchons à savoir ce qu'ils étaient en train de faire", a-t-on précisé. "Il y a un premier appel pour signaler des individus cagoulés", a-t-on détaillé de même source. "Après, il y a des tirs, c'est indiscutable, contre la police", a précisé cette dernière source, mais les enquêteurs s'interrogent sur d'autres tirs, postérieurs ou antérieur, sachant que les policiers ont retrouvé des douilles à un seul endroit.

Une visite sous tension. Lundi matin, des tirs avaient éclaté dans le quartier de La Castellane, un quartier chaud du nord de Marseille. Ce sont de nombreux riverains qui avaient signalés que des tirs de kalachnikovs avaient été tirés en l'air. Un événement survenu quelques heures avant l'arrivée duPremier ministre Manuel Valls à Marseille, venu pour vanter "d'excellents" résultats contre la délinquance dans la cité phocéenne. Dans l'après-midi, le chef du gouvernement avait donné une conférence de presse  by Browser Shop" xhtml:id="_GPLITA_0" >devant les représentants des forces de l'ordre, à la préfecture de la ville, rappelant : "Il n'y a pas de zones de non-droit, il n'y a pas de cité interdite aux forces de l'ordre".

>> LIRE AUSSI - Marseille : "on a entendu d'énormes coups de feu"