L’INFO. Sauvé de justesse … par un flash-ball. La scène se passe à Toulouse, dans la nuit de lundi à mardi. Des policiers de la BAC ( brigade anti-criminalité), en patrouille, aperçoivent un homme qui menace de sauter du troisième étage. Alors que l’homme enjambe le garde-corps de sa fenêtre pour se jeter dans le vide, l’un des policiers décide d’intervenir. Et lui tire dessus au flash-ball.
L’individu propulsé dans son salon. Ce qu’a raconté à Europe 1 Didier Martinez, délégué du syndicat SGPFO : “deux des trois collègues passent par la cage d’escalier et se présentent à l’appartement, fermé à clé. Le troisième, resté en bas, prend la décision de faire usage du flash-ball. Ce qui a pour effet, avec un tir parfaitement ciblé et maîtrisé, de propulser l’individu à l’intérieur de l’appartement”.
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“Sa vie a été sauvée”. Pendant ce temps, les deux autres policiers enfoncent la porte, et maîtrisent l’homme. “Sa vie a été sauvée par le tir de flash-ball”, estime Didier Martinez. Une option risquée ? “On connaît un petit peu les conséquences d’un tir de flash-ball. On sait que ça neutralise un individu”, avance Didier Martinez, interrogé par Europe 1. “ L'impact est très conséquent : ça envoie la personne plusieurs mètres en arrière”, poursuit le policier.
Le flash-ball, une arme controversée. Cette intervention survient au lendemain du renvoi de trois policiers devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour avoir grièvement blessé un homme d'un tir de flash-ball, en 2009, en Seine-Saint-Denis. Les trois fonctionnaires sont poursuivis pour "violences volontaires ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente". Ils encourent une peine de 10 ans de prison et 150.000 d'amende.