Trois rugbymen internationaux de l'ASM Clermont-Auvergne ont été hospitalisés après avoir été agressés à la machette et au sabre dans les rues de Millau, en Aveyron, dans la nuit de samedi à dimanche, a annoncé le club du Top 14 sur son site internet. "A la suite de cette agression, Benjamin Kayser (blessures au bras), Aurélien Rougerie (blessures au bras) et Julien Pierre (blessures à la hanche) ont dû être hospitalisés", précise le club.
@ASMOfficiel @BenjaminKayser, @JulienPierre4 et Rougerie hospitalisés http://t.co/eu71Du82y6@RugbyramaFRpic.twitter.com/sXmVdSAHwE— Rugbyrama OFFICIEL (@RugbyramaFR) 20 Juillet 2014
Quatre interpellations. Leur diagnostic vital n'est pas engagé mais le seconde ligne clermontois (Julien Pierre, NDLR) devrait subir une opération "afin de soigner de profondes coupures", écrit le club dans un message publié dimanche. "On communiquera sur son état de santé une fois qu'on en saura un peu plus", a poursuivi Jean-Marc Lhermet, le directeur sportif du club, plus tard dans la journée. "Plus de peur que mal, on s'en sortira avec quelques points de suture", a réagi Rougerie sur sa page Facebook, dimanche dans un post signé "Roro".
4 interpellations. Une enquête de police a aussitôt été ouverte à Millau, où les joueurs clermontois résidaient avant de rejoindre Falgos (Pyrénées-Orientales) pour un stage de quelques jours, précise le club auvergnat. Selon les premiers éléments de l'enquête en cours, les trois joueurs ont été attaqués à l'arme blanche par une "dizaine" de personnes, alors qu'ils rentraient à leur hôtel, vers 03h00 du matin dimanche à Millau après une soirée en boite de nuit. Il semble qu'une première altercation verbale aurait pu avoir lieu pendant la soirée. Dimanche soir, quatre "jeunes connus des services de police" ont été interpellés et placés en garde à vue au commissariat de Millau, a indiqué la police de la ville, sans plus de précisions.
"Aussi inattendu que brutal". "C'était aussi inattendu que brutal, un truc assez incroyable. Personne ne s'attendait à ça. La soirée s'était très bien passée. Aucune provocation ne pouvait laisser penser à ce genre de choses", a déclaré dimanche le directeur sportif du club, précisant que les joueurs étaient une quinzaine au moment de l'agression. "Rien dans les heures qui ont précédé ne permet d'expliquer ça. On a tous été assez choqué. On s'en est relativement bien sorti compte tenu de la violence de l'agression", a ajouté l'ancien joueur de l'ASM et ex-international, avant de préciser que Kayser et Rougerie devaient sortir dimanche soir de l'hôpital pour rejoindre l'équipe.