L'INFO. L'homme en garde à vue depuis mardi dans le cadre de l'affaire de la tuerie de Chevaline, qui avait fait quatre morts le 5 septembre 2012, est "vraisemblablement impliqué dans un trafic d'armes", a indiqué mercredi Eric Maillaud, procureur de la République d'Annecy.
"Une quarantaine d'armes de guerre". Au cours d'une conférence de presse, Eric Maillaud a précisé qu'une seconde personne, proche de l'ancien policier municipal en garde à vue, avait été placée en garde à vue mardi soir, après avoir "tenté de prendre la fuite". "Une quarantaine d'armes de guerre, armes d'épaules, armes de poings, des grenades et un obus" ont été découvertes au domicile de ce deuxième individu, nécessitant l'intervention d'une brigade de déminage. Une nouvelle information judiciaire, portant sur le trafic d'armes doit être ouverte a précisé le procureur ajoutant que l'arme du crime n'a pas été retrouvé chez les deux hommes.
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