Un an de prison ferme pour le "lanceur de chat"

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avec AFP , modifié à
JUSTICE - L'homme avait été arrêté vendredi après avoir posté une vidéo dans laquelle il maltraitait un chat.

CONDAMNATION. L'homme interpellé vendredi à Marseille, après la diffusion de vidéos sur internet le montrant jetant un chat en l'air à plusieurs reprises, a été condamné lundi par le tribunal correctionnel à un an de prison ferme.

"J'ai fait le con". "Je ne sais pas ce qui m'a pris, j'ai fait le con, je regrette", a déclaré à l'audience Farid Ghilas, 24 ans, jugé en comparution immédiate, alors que s'étaient rassemblés devant le tribunal près de 200 défenseurs des animaux, accompagnés d'une dizaine de chiens. Une peine d'interdiction définitive de détention d'animaux a également été prononcée à l'encontre du prévenu, qui est maintenu en détention. 

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"Une perversité particulière et un sadisme marqué". "Il a agi avec une perversité particulière et un sadisme marqué qui a révulsé la planète entière", il a fait preuve d'une "absence de toute barrière morale et d'un sadisme froid", avait argué dans son réquisitoire le procureur Emmanuel Merlin. Sur des vidéos projetées au tribunal, on voit le jeune homme, originaire de la cité de la Maurelette dans les quartiers Nord de Marseille, jeter le plus haut et le plus loin possible un petit chat blanc et roux, Oscar, qui retombe lourdement sur le sol en béton. Le petit animal de cinq mois a été retrouvé vivant. Visiblement traumatisé et souffrant d'une fracture de la patte, il doit être opéré prochainement.

Un prévenu condamné à huit reprises. "Je me promenais dans le quartier avec un jeune, on marchait dans la rue. J'ai vu le chat, il venait vers moi, ça m'est venu comme ça, j'ai pas réfléchi, je ne sais pas qui a eu l'idée de filmer", a tenté d'expliquer Farid Ghilas à la barre, devant une salle comble.  "Je recommencerai plus, c'est promis", a ajouté le prévenu, condamné à huit reprises et déjà incarcéré par le passé, notamment pour des faits de violences. Plusieurs associations s'étaient constituées parties civiles, dont les fondations Brigitte Bardot et 30 millions d'amis, la SPA ou encore l'association parisienne Stéphane Lamart de défense des animaux, dont la chanteuse Stone est la porte-parole.

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