Ils ont pourtant tout donné. Des malfaiteurs ont cambriolé une entreprise fabricant des fils métalliques à Châteaubriant, en Loire-Atlantique, dans la nuit de mardi à mercredi. Pour ce faire, ils ont franchi un grillage, brisé une fenêtre, fracturé une porte pour mettre la main sur le coffre-fort de 150 kilos. Ils ont traîné l’imposant objet jusqu’au parking, où, grâce à une disqueuse puis d’un marteau et d’un burin, ils sont parvenus à leur fin. Mais parvenu à cet objectif, la surprise a été bien désagréable.
Les cambrioleurs ont en effet découvert dans le coffre-fort éventré des carnets de chèques, inutilisables, et la somme mirobolante de 1,22 euro. Pas un centime de plus. Les pieds-nickelés ont seulement dérobé la pièce d’un euro symbolique.
Ils n’ont pas touché aux ordinateurs
Par ailleurs, ils n’ont pas touché aux trois ordinateurs portables, aux deux PC de bureau, à l’appareil photo numérique, aux smartphones négligemment laissés sur les bureaux, et même pas à deux paquets de cigarettes bien en évidence.
En trente ans de carrière, les gendarmes de Châteaubriand n’ont jamais pisté casseurs aussi inefficaces. Les malfaiteurs viennent de s’inscrire dans la petite historie des fric-frac les plus ridicules du siècle.