Une ado soupçonnée de vouloir faire le djihad en Syrie arrêtée à Quimper

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Chloé Triomphe avec et AFP , modifié à
Cette mineure était en contact avec les deux adolescentes interpellées et mises en examen la semaine dernière.

L’info. Une jeune Bretonne de 14 ans, soupçonnée d’avoir voulu rejoindre la Syrie pour y mener le djihad, a été interpellée jeudi à Quimper, dans le Finistère. Son interpellation a eu lieu après une enquête commencée à Argenteuil, en juin dernier.

L'enquête commence le 18 juin, après la disparition d'une adolescente de 14 ans après l’école. Ses parents avaient trouvé un simple mot, dans lequel elle déclarait être partie dans un pays musulman pour y vivre pleinement sa foi. Ses parents avaient craint qu’elle ait rejoint en Syrie. C’est en fouillant son ordinateur que les enquêteurs ont découvert les échanges qu’elle avait eu sur Internet avec d’autres adolescentes.
 

Deux ados mises en examen. Et notamment avec une jeune fille de Tarbes très radicalisée, et déjà sous surveillance. Cette dernière était elle-même en contact avec une autre adolescente de Vénissieux, près de Lyon. Ensemble, elles évoquaient un projet d’attentat suicide dans la région lyonnaise. Les deux ados ont été interpellées et mises en examen le 22 août pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Leurs échanges ont révélé que ces jeunes filles étaient également en contact avec une autre ado, la jeune quimpéroise de 14 ans arrêtée ce jeudi.

Une situation préoccupante. Les autorités françaises s'inquiètent du phénomène des départs vers la Syrie et, lors du retour en Europe, de risques d'attentats de la part des plus radicalisés des candidats au jihad. Selon une source proche des dossiers, plus de 900 personnes seraient concernées, un chiffre englobant ceux qui sont déjà partis sur le théâtre des opérations, ceux en transit et ceux dont les services de renseignement ont la conviction qu'ils projettent d'y aller.

Plan anti-djihad. Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a présenté en avril un plan gouvernemental de lutte anti-jihad, avec la mise en place d'un numéro vert mis à la disposition des familles et des proches de jeunes radicalisés, pour qu'ils puissent faire part de leurs soupçons aux services de police ou les prévenir d'un départ imminent vers la Syrie.

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Un projet de loi renforçant l'arsenal antiterroriste, qui prévoit notamment une interdiction administrative de sortie du territoire pour certaines personnes soupçonnées de vouloir rejoindre une terre de jihad, a également été présenté en Conseil des ministres le 9 juillet et doit arriver au Parlement début septembre.