Vers une extradition du violeur en série

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et Guillaume Biet , modifié à
La justice française souhaite juger ce suspect détenu en Belgique et soupçonné de trois viols.

Le présumé violeur parisien emprisonné en Belgique pourrait être "rapidement extradé" en France, a indiqué mercredi la Chancellerie. L'homme, soupçonné de trois viols perpétrés à Paris et Etampes fin décembre, a été identifié grâce à ses empreintes digitales et a finalement été localisé dans une prison à Anvers, en Belgique, où il était détenu après une condamnation pour simple vol.

Un violeur au profil troublant

L'extrême violence et la répétition de ses agressions sexuelles - trois en l'espace de cinq jours -avaient créé la psychose dans la région parisienne. Les 23 et 28 décembre 2011, le suspect est soupçonné d’avoir violé deux jeunes femmes et une adolescente. A chaque fois, celui que les enquêteurs ont surnommé "le violeur sanguinaire", a répété le même scénario : l'homme a surpris ses victimes alors qu'elles s'apprêtaient à rentrer chez elles, a exigé leur carte bancaire puis les a agressées sexuellement, les ligotant et les bâillonnant. À deux reprises, le violeur en série a fait usage d'une arme blanche, laissant l'une de ses victimes pour morte. La jeune femme a survécu à 19 coups de couteau.

Déjà condamné pour viols et agressions sexuelles

Fait troublant, le violeur présumé s'était aussi excusé auprès de ses trois victimes, après les avoir violées. Il leur avait aussi demandé leur nationalité et leur religion. Ces trois victimes ont réussi à s'en sortir, contrairement à celles de Guy Georges, avec qui  le suspect a été comparé au début de l'enquête. Ce tueur en série de l'Est parisien avait violé puis tué sept femmes entre 1991 et 1998.

Reste que ce suspect est un récidiviste. Il a été condamné en France à la fin des années 1980 et en 2003 à une peine de prison pour agressions sexuelles et viols. Mais son ADN n'était alors pas enregistré au fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles.