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Stéphane Place avec AFP , modifié à
Une fillette de 10 ans, qui faisait partie du groupe de sept enfants percutés mercredi à La Rochelle, a été déclarée en état de mort cérébrale, a annoncé le parquet de La Rochelle dans un communiqué. Mercredi, un groupe de douze enfants âgés de 8 à 11 ans inscrits dans un centre de loisirs communal et qui circulait à vélo a été percuté frontalement par une automobiliste de 83 ans.

Une fillette de 10 ans, qui faisait partie du groupe de sept enfants percutés par une voiture mercredi à La Rochelle, a été déclarée en état de mort cérébrale, a annoncé le parquet de La Rochelle dans un communiqué. Mercredi, un groupe de douze enfants âgés de 8 à 11 ans inscrits dans un centre de loisirs communal et qui circulait à vélo a été percuté frontalement par une automobiliste de 83 ans.

Une autre enfant de 10 ans est "toujours en urgence absolue", ajoute le parquet dans son communiqué. Une troisième fillette de 9 ans "hospitalisée à La Rochelle en urgence relative a été transférée à Poitiers en observation".

Les enfants "avaient l'habitude de se déplacer à vélo"

 

Les faits se sont produits mercredi matin vers 10H00 sur une avenue à double sens de circulation, proche du centre-ville et limitée à 30 km/h, tandis que les enfants se rendaient à une course d'orientation dans un parc public, dans le cadre d'un centre aéré. Ils ont été percutés "dans un choc frontal" par une Twingo jaune "arrivant à contresens" après s'être "subitement déportée sur la gauche, sans raison apparente", a précisé le parquet, qui a ouvert une enquête pour blessures involontaires.

 

Les enfants, casqués et dotés de gilets réfléchissants, étaient encadrés de deux animateurs et "avaient l'habitude de se déplacer à vélo. Ils le font régulièrement", a précisé la mairie de La Rochelle.

"La conductrice, âgée de 83 ans, est négative à l'alcoolémie et aux stupéfiants", a souligné dans un communiqué le procureur Arnaud Laraize. Placée dans un premier temps en garde à vue, l'automobiliste a été transférée en "structure hospitalière spécialisée" et sa garde à vue levée "pour incompatibilité médicale". L'enquête a été confiée à la Direction interdépartementale de la Police Nationale (DIPN) de La Rochelle, qui a commencé à interroger des témoins et rechercher d'éventuelles images de caméras de surveillance.