Le 19 septembre, le couple interpellé de manière musclée par Alexandre Benalla le 1er mai, place de la Contrescarpe à Paris a été entendu par les juges comme victimes. Ce mardi, selon les informations d'Europe 1, Chloé et Georgios doivent être à nouveau interrogés par la police, mais cette fois pour violences contre les forces de l'ordre.
La réaction sanguine du couple. Une carafe qui vole, un bras d'honneur, et un cendrier jeté. Sur les vidéos du 1er mai, on peut voir la véhémence du couple, bientôt interpellé sans ménagement par Alexandre Benalla et Vincent Crase. "Une réaction sanguine, stupide, que nous regrettons mais en aucun cas de la provocation", avait expliqué Chloé au Monde. "On n'aurait pas dû réagir à cette provocation. On s'est sentis injustement agressés. Mais c'était irréfléchi", ont-ils ensuite expliqué sur le plateau de Quotidien.
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Rapidement relâchés. Le couple d'une trentaine d'années est emmené, comme beaucoup, rue de l'Évangile, dans des locaux de police du nord de Paris mis à contribution les jours de manifestation. Ces locaux sont souvent bondés, et ce jour-là, 80 personnes sont déjà en garde à vue. Le couple, qui n'apparaît pas aux yeux des policiers comme de terribles blackblocs, n'est pas la priorité. C'est pourquoi la jeune femme et son compagnon sont relâchés. L'histoire en serait d'ailleurs restée là si l'affaire Benalla et ses projecteurs ne s'étaient pas subitement braqués sur eux au milieu de l'été.
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D'autres convocations. Malgré les violences subies par les amoureux, la justice n'envisage plus de passer l'éponge sur celles qu'ils ont pu commettre contre des policiers. Cinq mois après les faits, Chloé et Georgios sont convoqués, non plus comme victimes de Benalla mais comme auteurs, pour répondre de leurs actes.
Ils ne seront pas seuls face aux policiers, puisqu'une vingtaine d'autres personnes également interpellées place de la contrescarpe le 1er avant d'être relâchées, ont été convoquées.