Quatre suspects, dont une femme, ont été relâchés dans l'enquête sur le braquage à Paris de la vedette américaine Kim Kardashian, alors que dix personnes, dont les cinq agresseurs présumés, se trouvaient toujours en garde à vue, a indiqué une source judiciaire. Jeudi soir, le Parquet a annoncé la mise en examen d'un des suspects.
De 54 à 72 ans. Les cinq hommes qui sont soupçonnés d'avoir directement participé au braquage en octobre sont âgés de 54 à 72 ans et sont déjà connus pour des affaires de banditisme. Certains des gardés à vue "ont reconnu" leur implication, a déclaré une source proche de l'enquête, sans autre précision.
Un important coup de filet. Dix-sept suspects avaient été arrêtés lundi, dans une opération menée par la Brigade de répression du banditisme (BRB). Mais trois d'entre eux, parmi lesquels le chauffeur d'une société véhiculant des personnalités, dont la famille Kardashian quand elle se rend à Paris, avaient déjà été relâchés. Le frère de cet homme se trouvait en revanche toujours en garde à vue jeudi. Outre les cinq braqueurs présumés, les cinq autres suspects, dont une femme, sont soupçonnés de complicités ou d'avoir aidé à écouler les bijoux volés, d'une valeur d'environ 9 millions d'euros. L'un d'eux est soupçonné d'avoir véhiculé certains braqueurs aux alentours des lieux de l'agression.
Ligotée, bâillonnée et enfermée. Dans la nuit du 2 au 3 octobre, la vedette ultramédiatisée de télé-réalité de 36 ans s'était fait braquer par cinq hommes armés - arrivés et repartis à vélo - dans une discrète résidence hôtelière de luxe du centre de Paris, où elle était venue assister à la Fashion Week. Après l'avoir ligotée, bâillonnée et enfermée dans la salle de bain, ses agresseurs étaient repartis avec une bague d'une valeur de quatre millions d'euros et un coffret de bijoux pour un montant de cinq millions.