Les auditions des 17 suspects interpellés lundi dans l'enquête sur l'agression de Kim Kardashian à Paris avancent. Et offrent de premiers dénouements. Mardi soir, trois suspects ont été libérés, selon les informations d'Europe 1. Parmi eux, on retrouve le chauffeur de la starlette américaine, victime en octobre d'un braquage dont le butin est estimé à 9 millions d'euros. Aucune charge n'a été retenue contre eux.
L'ADN retrouvé sur les lieux. En revanche, les enquêteurs pensent avoir cerné ceux qui ont pénétré l'hôtel particulier dans lequel Kim Kardashian résidait, dans le 8e arrondissement parisien. Il s'agit de deux sexagénaires dont un ancien malfrat identifié comme le cerveau présumé du braquage. Son ADN a été retrouvé sur les liens et l'adhésif qui entravaient la célébrité américaine. A son domicile, les policiers ont découvert de l'argent liquide et une dizaine de téléphones portables.
"Yeux Bleus". Le deuxième agresseur présumé est une figure du banditisme, liée à l'attaque d'un centre fort de la Brink's à Perpignan en 1994. Butin à l'époque : 10 millions de francs. Connu sous le surnom de "Yeux Bleus", il finit par tomber en 1999 dans une affaire de trafic de cocaïne avec le jet privé d'un prince saoudien. Condamné alors à huit ans de prison, il se serait trouvé un nouveau terrain de jeu avec l'agression de Kim Kardashian.
200.000 euros retrouvés en liquide. Dans la nuit du 2 au 3 octobre, Kim Kardashian s'était fait braquer par cinq hommes armés - arrivés et repartis à vélo - dans une discrète résidence hôtelière de luxe du centre de Paris, où elle résidait durant la Fashion Week. Après l'avoir ligotée, bâillonnée et enfermée dans la salle de bain, ils étaient repartis avec une bague d'une valeur de quatre millions d'euros et un coffret de bijoux pour un montant de cinq millions. Si le butin n'a pas encore été retrouvé, les enquêteurs ont mis la main sur 200.000 euros, en liquide, lors de perquisitions chez les suspects.