L'homme qui a blessé six personnes mercredi matin à la gare du Nord à Paris a été placé hier en garde à vue pour tentative d'assassinat, a indiqué jeudi le parquet de Paris. L'état de santé de cet homme, qui a été blessé par balles par des policiers, a été jugé compatible avec une telle mesure, selon le parquet.
L'homme âgé d'une vingtaine d'années qui a blessé six personnes , dont une gravement, avec un poinçon mercredi matin gare du Nord à Paris , a été placé en garde à vue pour tentative d'assassinat, a indiqué jeudi le parquet de Paris. L'état de santé de cet homme, qui a été blessé par balles par des policiers, a été jugé compatible avec une telle mesure, selon le parquet.
Il avait été hospitalisé, touché deux fois au thorax et une fois au bras après qu'un policier de la police aux frontières (PAF), en uniforme et en service, et un autre de la brigade des réseaux franciliens (BRF), en civil et hors service, qui se trouvaient sur les lieux au moment des faits avaient ouvert le feu.
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L'agresseur enregistré sous plusieurs identités
Dans un communiqué publié mercredi en fin de journée, la procureure de Paris Laure Beccuau a indiqué que cet homme d'une vingtaine d'années s'était "soudainement mis, sans raison apparente à ce stade, à frapper une première victime avec son arme, victime à laquelle il a asséné une vingtaine de coups" avec un "crochet métallique". Au total, six personnes ont été blessées: deux hommes de 41 ans et 36 ans, un policier de 46 ans affecté à la PAF de la Gare du Nord, et trois femmes de 40, 47, et 53 ans.
Selon le parquet jeudi, l'identité de l'agresseur fait encore l'objet de vérifications. Il est en effet "enregistré sous plusieurs identités dans le fichier automatisé des empreintes digitales alimenté par ses déclarations au cours de précédentes procédures dont il a fait l'objet", avait indiqué Mme Beccuau mercredi, qui avait précisé qu'il "pourrait" être né en Algérie ou en Libye. Une source policière a pour sa part affirmé qu'il s'agissait d'un Libyen né en 2000 sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF), qui ne pouvait être mise en œuvre en raison de l'instabilité qui règne en Libye.