Un homme d'une soixantaine d'années a été mis en examen et placé en détention provisoire mercredi soir après la découverte au domicile conjugal, près de Strasbourg, du cadavre de sa femme. "Il n'y avait eu aucun antécédent de violence à notre niveau, aucun signalement", a déclaré le maire, Julien Koegler.
Un homme d'une soixantaine d'années a été mis en examen et placé en détention provisoire mercredi soir après la découverte au domicile conjugal, près de Strasbourg, du cadavre de sa femme, apparemment étranglée avec une ceinture, a-t-on appris de source proche du dossier.
L'homme, né en 1960 et retraité depuis quelques mois, vivait avec son épouse dans un appartement d'un immeuble de dix logements à Gerstheim (Bas-Rhin), petite commune rurale au sud de Strasbourg, située le long de la frontière allemande. Le couple avait une fille née en 2001. Les gendarmes, prévenus lundi par l'épouse elle-même d'un épisode de violence, sont intervenus en quelques minutes, mais n'ont pu que constater sur place le décès de la victime, âgée de 55 ans.
"Aucun antécédent"
"Il n'y avait eu aucun antécédent de violence à notre niveau, aucun signalement", a déclaré à l'AFP le maire, Julien Koegler. "Dans une commune rurale de 3.500 habitants où tout le monde se connaît, ça crée un émoi, ça interpelle quand ce sont des voisins directs", a-t-il ajouté.
Une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Strasbourg pour meurtre sur conjoint. En moyenne, un féminicide survient tous les trois jours en France. Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti a récemment avancé le chiffre de 94 féminicides en 2023, contre 118 en 2022 , une baisse accueillie avec scepticisme par les associations féministes.