Malgré une tentative de "déradicalisation", impliquant un suivi psychologique, une jeune fille de 17 ans, déjà impliquée dans un dossier terroriste, aessayé de partir en Syrie. Clara (un prénom d'emprunt, car elle est mineure) a été rattrapée in extremis par son père, prévenu par les autorités de l'imminence du départ de sa fille.
Elle suivait une formation. La jeune fille, pourtant sous surveillance, a réussi à duper tout le monde. Interpellée en août 2014 pour un projet d'attentat-suicide devant une synagogue de Lyon, elle était depuis sous contrôle judiciaire. Très entourée par son père musulman et sa mère catholique, elle suivait aussi une formation dans le domaine du social. Selon son avocat, la famille est attentive et ouverte. Durant plusieurs semaines, Clara a participé aussi à des entretiens de "déradicalisation" avec Dounia Bouzar dans son programme de prévention contre les dérives sectaires liées à l'islam.
Un téléphone sur écoute. En parallèle cependant, la jeune fille préparait son départ en Syrie avec un recruteur à l'autre bout de la France. C'est parce que son téléphone était sur écoute que les policiers découvrent son projet. Une fois la famille alertée, le père l'a rattrapé in extremis quelques jours après Noël.
Dissimulation. Depuis le 20 janvier dernier, Clara dort en prison et a reconnu son intention de partir. Elle a aussi manifesté son adhésion aux attentats du 13 novembre et avoué que la dissimulation faisait bien partie de son plan.