Au lendemain de l'attaque à Arras, la France est passée en alerte "urgence attentat". Une mesure qui permet le déploiement sur le territoire de 7.000 soldats de la force Sentinelle près des établissements scolaire dans tout le pays. Pour Laurent Zameczkowski, porte parole de la PEEP, il faut insister sur le flux dans les écoles.
Au lendemain de l'attaque au couteau dans le lycée Gambetta d'Arras qui a provoqué la mort de Dominique Bernard, professeur de lettres, des mesures ont été prises pour protéger les écoles partout en France. Avec l'activation de l'alerte "urgence attentat", 7.000 soldats de la force Sentinelle seront déployés près des établissements. Des effectifs oui, mais selon Laurent Zameczkowski, porte parole de la fédération des parents d'élèves de l'enseignement public, c'est sur le flux dans les écoles qu'il faut insister.
Il faut "doubler les effectifs"
"Les effectifs ne sont pas suffisants, et ça nous l'avons déjà dit. On attend qu'il y ait des mesures plus pérennes, qui s'installent de manière à ce qu'on renforce drastiquement les personnels, notamment les assistants d'éducation". Une augmentation des effectifs permettrait d'avoir une présence adulte qui composerait une sorte de force dissuasive dans tous les établissements, même si ces personnels "ne sont pas des agents de sécurité qualifiés".
"Notre demande aujourd'hui, elle serait de doubler les effectifs. Nous sommes sur des rations d'un assistant d'éducation pour une centaine d'élèves", selon Laurent Zameczkowski. Avec cette augmentation des effectifs, beaucoup de choses pourraient être désamorcées et repérées en amont et donc prévenir des passages à l'acte que l'on a pu voir à Arras.