Les terroristes du 13 novembre n'étaient pas drogués. C'est la conclusion des expertises toxicologiques réalisées sur les neuf terroristes décédés et sur la cousine de l'un d'eux, dont les résultats ont été remis au juge fin décembre. Selon Le Parisien, qui cite une source proche du dossier, ces analyses montrent qu'ils n'avaient consommé ni stupéfiants ni alcool avant de passer à l'acte.
Pas de trace de "la drogue des djihadistes". Surtout, les résultats des expertises toxicologiques prouvent que les terroristes n'étaient pas sous l'effet du Captagon, la drogue que fournit l'organisation Etat islamique à ses combattants. Plusieurs rescapés avaient supposé que les auteurs des attaques étaient si déterminés, si méthodiques dans leur folie meurtrière, qu'ils étaient probablement sous l'emprise de stupéfiants.
Des traces infimes de cannabis et d'alcool. Les analyses pratiquées sur le corps de Brahim Abdeslam, le kamikaze mort au Comptoir Voltaire, montrent des traces infimes de cannabis, qui pourraient correspondre à une consommation régulière et modérée. Les experts ont aussi relevé des traces d'alcool dans le sang de Samy Amimour, l'un des kamikazes du Bataclan.
Par ailleurs, des traces de cocaïne ont été retrouvées dans le sang de Hasna Aït Boulahcen, la cousine d'Abdelhamid Abaaoud tuée lors de l'assaut de Saint-Denis. La terroriste avait la réputation d'être une grande fêtarde. Les témoins en Moselle, d'où elle est originaire, l'ont décrit comme une jeune fille "extravertie", qui "buvait de l’alcool".