L'ADN de Salah Abdeslam, membre présumé des commandos qui ont mené les attentats de novembre, n'a pas été décelé sur la ceinture explosive retrouvée au sud de Paris, a indiqué vendredi de source proche de l'enquête.
Il peut quand même l'avoir porté. Cette source a confirmé l'information de BFMTV selon laquelle l'ADN de l'homme le plus recherché d'Europe n'a pas été retrouvé sur cette ceinture. Toutefois, "il n'y a pas de conséquence à en tirer", a relativisé cette source, expliquant que cela ne signifiait pas qu'il ne l'avait pas portée.
Un ADN inconnu trouvé à plusieurs endroits. En revanche, selon une source proche de l'enquête, l'ADN d'une même personne, non identifiée à ce stade, a été décelé sur cette ceinture explosive retrouvée à Montrouge, ainsi que sur celle de Brahim Abdeslam, frère de Salah, qui s'est fait sauter au restaurant Comptoir Voltaire, et enfin dans une maison qui a servi de cache aux commandos à Auvelais, dans le sud de la Belgique.
Salah Abdelslam dans les parages. Cette ceinture explosive avait été retrouvée à Montrouge, en banlieue sud de Paris, non loin de l'endroit où le téléphone portable de Salah Abdeslam avait été localisé dans la foulée des attentats, dans la nuit du 13 au 14 novembre.
Introuvable depuis. Selon les enquêteurs, après avoir convoyé les kamikazes du Stade de France et peut-être renoncé à un attentat dans le 18e arrondissement parisien, Salah Abdeslam, 26 ans, a pris le métro. Il a passé la nuit dans le secteur Montrouge-Châtillon-Bagneux d'où il a appelé à la rescousse un cousin auquel il a explique être "dans la merde". Deux de ses amis, Mohamed Amri et Hamza Attou, sont finalement venus le chercher en voiture depuis Bruxelles vers 6h et l'ont emmené en Belgique. Salah Abdeslam est depuis introuvable.