Balcon effrondré : le maire d'Angers annonce des expertises sur d'éventuelles malfaçons

Le balcon s'est effondré, emportant avec lui les deux balcons inférieurs.
Le balcon s'est effondré, emportant avec lui les deux balcons inférieurs. © Matthieu Bock/Europe 1
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avec AFP
Quatre personnes ont été tuées et quatorze autres blessées dans l'effondrement d'un balcon samedi soir à Angers.

Le maire d'Angers, Christophe Béchu (Les Républicains), a annoncé des expertises immédiates pour déceler d'éventuelles malfaçons" dans la construction de l'immeuble dont le balcon s'est effondré samedi soir, provoquant la mort de quatre jeunes. 

D'éventuelles "malfaçons". "Quatre morts et plus de dix blessés, c'est considérable. Le sujet est de comprendre et d'expliquer le drame et de s'assurer qu'un tel drame ne peut se reproduire dans une ville où il y a de nombreuses fêtes étudiantes", a-t-il dit sur place, devant les journalistes. "Quand on est allé sur place, quand on a vu la scène, on ne peut que se poser des questions sur la manière dont un tel drame a pu arriver", a-t-il ajouté, en réponse à une question sur d'éventuelles malfaçons dans la construction de cet immeuble récent du centre-ville. "S'il n'y a pas eu de malfaçons, comment comprendre qu'un tel drame ait pu se produire ?", s'est-il interrogé.

"Des arrêtés de mise en péril". "La taille du balcon ne donnait pas le sentiment extérieurement qu'il ne pouvait pas accueillir quinze personnes dans des conditions normales d'utilisation", a-t-il remarqué. Il a annoncé avoir pris des "arrêtés de mise en péril" pour les trois appartements (dont les balcons se sont effondrés, au premier, au deuxième et au troisième étage) "dans lesquels il ne faut pas revenir". Pour les six autres appartements qui disposent d'un balcon dans le même immeuble, il a étendu ces arrêtés de mise en péril, et leurs habitants ne peuvent donc plus y revenir provisoirement. Il s'agit de savoir, a-t-il expliqué, "si c'est le bâtiment qui a travaillé et si un tel événement peut se reproduire". "C'est le travail des expertises en cours. En conséquence les habitants ne peuvent revenir tant que les résultats des expertises ne permettront pas de lever l'incertitude", a-t-il martelé.