Vaste coup de filet dans l'enquête sur le retentissant braquage de la star américaine Kim Kardashian à Paris : 17 personnes ont été interpellées lundi matin, trois mois après les faits, notamment dans les milieux du grand banditisme.
Kim Kardashian adresse ses "félicitations". "Nous lui avons mis un mot ce matin, il devait être 23 heures à Los Angeles. Elle nous a répondu à 4 heures du matin avec un mot de félicitations, confrontées à la surprise qui était la sienne de voir un certain nombre de personnes interpellées", raconte son avocat français, Jean Veil, sur Europe 1. "Reste à savoir dans quelles conditions. L’instruction montrera ce qu’il en est. Va-t-on retrouver les bijoux, sont-ils entiers, ont-ils été modifiés pour finalement disparaître dans la nature ? Nous verrons cela."
Dans la nuit du 2 au 3 octobre, la vedette ultramédiatisée de 36 ans s'était fait braquer par cinq hommes armés dans une discrète résidence hôtelière de luxe du centre de Paris, où elle était venue assister à la Fashion Week. Après l'avoir ligotée, bâillonnée et enfermée dans la salle de bain, ils étaient repartis avec une bague d'une valeur de quatre millions d'euros et un coffret de bijoux pour un montant de cinq millions d'euros.
"Un double préjudice". "Il y a un double préjudice", explique son avocat. "Un préjudice financier mais aussi le stress qu’elle a subi. Elle a été assez traumatisée par la violence de l’agression dont elle a été la victime et ce d’autant plus qu’un certain nombre de ‘beaux esprits’ avaient imaginé qu’il s’agissait d’une action publicitaire, parce qu’elle aurait du mal à trouver des followers sur Instagram (90 millions de personnes sont abonnées à son compte actuellement, ndlr). Aujourd’hui, la vérité lui rend raison." Des sites internet américains avaient en effet mis en doute sa version, certains estimant par ailleurs qu'il s'agissait d'une mise en scène pour toucher des assurances. En riposte à ces accusations, Kim Kardashian a déposé plainte pour diffamation à New York.
Un retour à Paris "pas à l'ordre du jour". L'Américaine est depuis sortie du silence dans lequel elle s'était murée après les faits. "Elle nous parle de temps en temps, elle nous écrit", confie Jean Veil. Mais il est encore trop tôt pour savoir si "Kim K" reviendra un jour à Paris. Selon l'avocat, "ce n’est pas impossible, mais ce n’est pas à l’ordre du jour."