Quatre supporters d'Angers, âgés de 22 à 35 ans, ont été mis en examen mercredi et comparaîtront le 30 mars, suite à des débordements lors du match SCO-Marseille (0-0) le 22 septembre en Ligue 1. Trois d'entre eux sont mis en examen pour violences commises en réunion dans une enceinte sportive.
Quatre supporters d'Angers âgés de 22 à 35 ans ont été mis en examen mercredi et comparaîtront le 30 mars, suite à des débordements lors du match SCO-Marseille (0-0) le 22 septembre en Ligue 1, a-t-on appris auprès du parquet d'Angers. Placés en garde à vue mercredi matin, les quatre supporters sont mis en examen pour pénétration non autorisée dans une compétition sportive avec l'intention de la troubler, "une infraction spécifique du code des sports". Trois d'entre eux sont en outre mis en examen pour violences commises en réunion dans une enceinte sportive, a précisé le procureur de la République d'Angers, Eric Bouillard. Ils auraient commis ces violences "soit sur des stadiers, soit sur des adversaires du camp d'en face de l'OM", a détaillé le magistrat.
Les quatre supporters sous contrôle judiciaire
Dans l'attente de leur comparution devant le tribunal correctionnel, tous quatre ont été placés sous contrôle judiciaire. Ils ont également interdiction de fréquenter des stades où se dérouleraient des matchs de Ligue 1 ou de Ligue 2. Un cinquième homme, "moins impliqué", qui était convoqué mercredi matin et ne s'est pas présenté, a finalement été entendu. Il est également mis en examen pour avoir pénétré dans l'enceinte sportive. Il est convoqué aussi le 30 mars mais n'a pas été placé sous contrôle judiciaire d'ici là, a déclaré Eric Bouillard.
Des supporters marseillais "seront entendus ultérieurement, mais très vite", a précisé le procureur. Le 22 septembre, après des jets de pétards, plusieurs dizaines de supporters marseillais étaient sortis de la zone visiteurs pour se confronter aux ultras angevins dans la tribune voisine avant que les stadiers ne rétablissent l'ordre. Personne n'avait été blessé.
Début octobre, la commission de discipline de la Ligue de football professionnel avait sévi après ces incidents, Marseille écopant notamment d'un retrait d'un point avec sursis. Angers avait été sanctionné de deux matches à huis clos pour sa tribune Coubertin, dont un avec sursis, et d'une amende de 20.000 euros.