La devanture de la permanence du député LREM des Deux-Sèvres Guillaume Chiche, a été dégradée ce week-end à Niort, a-t-on appris lundi auprès du parquet, selon qui une plainte a été déposée. "Un coup a été porté sur la vitre et un autre sur la porte", a-t-on précisé. C'est l'élu qui a annoncé le vandalisme sur Twitter dimanche matin, au lendemain de la mobilisation des "gilets jaunes".
Jamais l’intimidation physique, morale ou matérielle ne me fera dévier de mes engagements. Plainte déposée. Pleinement déterminé à améliorer le quotidien des françaises et des français. Merci aux forces de l’ordre pour leur professionnalisme et leur réactivité. #DeuxSèvrespic.twitter.com/va8hBpK0sH
— Guillaume Chiche (@GuillaumeChiche) 23 décembre 2018
"Jamais l'intimidation physique, morale ou matérielle ne me fera dévier de mes engagements", a tweeté Guillaume Chiche.
"Un acte odieux", dénonce Griveaux. Il a reçu le soutien du porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux qui a dénoncé un "acte odieux". Et de François de Rugy, le ministre de la Transition écologique et ancien élu de la Loire-Atlantique voisine :"tu es ciblé après tant d'autres députés. Ce climat de violence entretenue est inacceptable", a-t-il écrit sur Twitter. De son côté, le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand a également déploré que des députés soient "une nouvelle fois atteints par des agressions diverses. Quand des manifestations ou des expressions enfreignent les lois, elles deviennent des actes de délinquance qui, en République, doivent être condamnés". "Au nom des députés LREM, j'exprime notre indignation pour l'attaque dont a été l'objet la permanence de notre collègue Guillaume Chiche", a tweeté de son côté Gilles Le Gendre, patron des députés LREM.
Dans l'Hérault, une autre permanence vandalisée. Une autre permanence a aussi été visée lundi. La "façade" du député LREM de l'Hérault Philippe Huppé, a été taguée "Dégage".
Veille de Noël, les #JG ont encore barbouillé ma façade.
— Philippe HUPPE (@PhilippeHuppe) 23 décembre 2018
Cela ne peut que renforcer ma détermination et l’opinion que le courage n’est pas dans le camp des séditieux.@MLBeziers@EnMarcheHerault@Midilibre@GillesLeGendre@LaREM_AN@F3Languedoc@BenoitSimian@TeamMacronPRpic.twitter.com/pLU42kEFpM
"La veille de Noël, les 'gilets jaunes' ont encore barbouillé ma façade" a-t-il déclaré dimanche sur Twitter, publiant également des photos.