Des armes de guerre servant notamment aux règlements de compte dans les cités. En juin et juillet, la police judiciaire marseillaise a démantelé deux filières de trafic d'armes entre la Suisse et la France, qui approvisionnaient les cités toulousaines pour l'une et le milieu et les cités marseillaises pour l'autre, a annoncé lundi le parquet. En tout, entre 300 et 400 armes auraient été écoulées en deux ou trois ans par ces deux réseaux.
Des armes de guerre au service du grand banditisme. Au total, neuf personnes ont été écrouées dans ces deux dossiers distincts, a précisé le procureur de la République de Marseille, Brice Robin, au cours d'une conférence de presse. Cinq personnes ont été écrouées dans le premier dossier, dont un Montpelliérain et un Suisse qui alimentaient les cités toulousaines notamment en armes de guerre, dont des kalachnikov.
Quatre individus ont été écroués dans le second dossier, qui fournissaient "le grand banditisme et le narco-banditisme marseillais", a encore ajouté Brice Robin, précisant que certaines de ces armes avaient pu être utilisées dans des règlements de comptes.