Dehors ! Quatre supporters russes vont être expulsés de France. Deux d'entre eux ont été interpellés dans la nuit de mardi à mercredi en état d'ébriété, en possession d'armes, au volant d'une voiture. Les deux autres ont été arrêtés à la suite de bagarres avec des supporters anglais mardi soir.
Restriction de vente d'alcool. Les armes évoquées seraient des manches en bois retrouvés dans le coffre du véhicule. Trois autres supporters, dont la nationalité n'a pas été précisée, ont été interpellés mercredi matin et placés en garde à vue. Les préfectures du Nord et du Pas-de-Calais ont annoncé mardi des mesures de restriction de vente d'alcool pour prévenir des débordements, lors de deux matches à haut risque. La Russie rencontre la Slovaquie mercredi à Lille et l'Angleterre jouera contre le Pays de Galles jeudi à Lens, où plus de 40.000 supporters britanniques sont attendus.
"Saturer l'espace public de policiers". Le préfet du Nord, Michel Lalande, a annoncé la mobilisation de 4.000 membres des forces de l'ordre. "Aujourd'hui, la mesure elle est simple : saturer l'espace public de policiers de manière à ce qu'il n'y ait pas de place possible pour le hooliganisme", a déclaré le ministre des Sports, Patrick Kanner, sur RTL. "Ce que nous demandons et ce qu'ont demandé les autorités britanniques, c'est que les Anglais ne viennent pas sur Lille, de manière à éviter tout contact", a-t-il ajouté. "La meilleure solution, c'est qu'il n'y ait pas de rencontre entre les deux clientèles de supporters."
Les supporters russes dans le collimateur. Des affrontements entre hooligans russes et anglais ont fait samedi 35 blessés, dont cinq graves, à Marseille, en marge de la rencontre Angleterre-Russie. Une quarantaine de supporters russes soupçonnés d'avoir participé à ces incidents ont été placés en garde à vue mardi. Selon une source proche de l'enquête, 11 d'entre eux, dont trois chauffeurs d'autocar et plusieurs femmes, ont été relâchés mardi soir peu après leur arrivée à l'hôtel de police de Marseille. Trente-deux de ces supporters russes restent en garde à vue pour une durée maximale de 48 heures.