Des fumigènes ont été allumés dans les tribunes des fans turcs, qui ont aussi lancé des pétards sur la pelouse, à l'issue d'Espagne-Turquie (3-0), match de l'Euro 2016 à Nice, vendredi. Ces incidents, légers, viennent ponctuer une journée marquée par l'interruption brève d'un autre match, République tchèque-Croatie (2-2), en raison de jets de fumigènes sur le terrain et d'un pétard sur un stadier de la part des fans croates.
Interpellations. Par ailleurs, un groupe de onze supporters espagnols, dont deux auraient porté des coups à un gérant de supérette du Vieux-Nice qui refusait de leur vendre de l'alcool, ont été interpellés vendredi après-midi, quelques heures avant le match. Les Espagnols très tatoués, dont l'un arborait un tatouage de croix gammée sur le mollet, pourraient faire partie d'une "mouvance ultra espagnole", a indiqué Nicolas Hergot, chef de la Sûreté départementale des Alpes-Maritimes.
Le groupe s'était engouffré vendredi vers 16h30 dans une supérette du Vieux-Nice dont le gérant ne voulait pas leur fournir de l'alcool. La vente d'alcool à emporter est interdite dans la ville les veilles et jours de match en vertu d'un arrêté préfectoral.
Violences. Ces débordements assombrissent un tournoi déjà terni par les violences sur le Vieux-Port et au Vélodrome la semaine dernière autour d'Angleterre-Russie à Marseille. Les rixes en centre ville avaient fait 35 blessés, majoritairement des Anglais, dont deux sont toujours grièvement blessés. En milieu de semaine, des incidents s'étaient également produits à Lille, une des dix villes hôtes de l'Euro 2016, le premier à 24 équipes.