L’enquête dans le dossier Narumi, l'étudiante japonaise de 21 ans portée disparue à Besançon dans le Doubs, se poursuit. Dans la nuit du 4 décembre, ses camarades de résidence universitaire ont entendu un grand cri. Depuis, même sans avoir retrouvé le corps, la justice française soupçonne son ex-petit ami chilien, Nicolas Zepeda Contreras, de l’avoir assassinée.
Le fils d'un grand patron. Le jeune homme de 26 ans, assistant-professeur d’université, est retourné auprès de sa famille à La Serena, une ville côtière du Chili, à 500 km au nord de Santiago, la capitale. Ce sont les journalistes d’un des hebdomadaires les plus respectés du Japon qui sont allés jusque sous ses fenêtres, et qui l’auraient reconnu, rapporte L’Est Républicain. Selon eux, Nicolas Zepeda Contreras vient d’une famille aisée. Ils affirment que son père est un homme puissant, l’un des patrons de Movistar, une marque de téléphonie espagnole présente dans de nombreux pays.
Son extradition demandée. Les journalistes japonais qui font le pied de grue devant l’appartement auraient même tenté de parler à l’une de ses sœurs, sortie promener le chien, sans succès. Le Chili a confirmé le retour du jeune homme sur son territoire. De son côté, la France a émis un mandat d’arrêt et demande son extradition. Les papiers officiels vont arriver au Chili dans les prochains jours. En attendant, les enquêteurs français continuent les recherches pour retrouver le corps de Narumi.