Fillette tuée dans le Finistère : l'auteur présumé mis en examen pour «assassinat»

L'auteur présumé des faits a été mis en examen pour "assassinat". © Fiora Garenzi / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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Europe 1 avec AFP / Crédits photo : Fiora Garenzi / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à

Une fillette de 11 ans d'origine britannique a été tuée par un voisin alors qu'elle était dans son jardin ce samedi 10 juin au soir. L'auteur présumé des faits ainsi que sa femme ont été arrêtés par la police et ce dernier a été mis en examen pour "assassinat" selon le procureur de la République de Brest.

Le septuagénaire néerlandais soupçonné d'avoir tiré samedi soir sur ses voisins britanniques, tuant une fillette de 11 ans , à Plonévez-du-Faou dans le Finistère, a été mis en examen et écroué pour "assassinat" et "tentatives d'assassinat", a annoncé lundi le procureur de la République de Brest. Le mis en cause âgé de 70 ans, et son épouse, placée sous le statut de témoin assisté et laissée libre, étaient "positifs à l'alcool et au cannabis au moment de leur placement en garde à vue", a précisé le procureur Camille Miansoni lors d'une conférence de presse à Brest.

"Des personnes sans antécédent judiciaire"

"Sur le plan strictement judiciaire, ce sont des personnes sans antécédents judiciaires", a souligné Camille Miansoni, ajoutant que deux armes ainsi que du cannabis "dégradé" sous forme d'"herbe séchée" ont été retrouvés à leur domicile. Le Néerlandais est soupçonné d'avoir tiré samedi soir, vers 22 heures, sur la famille britannique, tuant leur fille de 11 ans et blessant gravement les parents. La seconde fille du couple, âgée de huit ans, a réussi à prendre la fuite.

Selon les premiers éléments de l'enquête, le retraité "a surgi soudainement, avec une arme à feu" et a tiré sur la famille qui se trouvait dans son jardin. Le procureur de Brest a confirmé qu'un "conflit de voisinage ancien, une exaspération", opposait le couple néerlandais à leurs voisins britanniques. Il y avait "beaucoup de travaux d'élagage, de débroussaillage", qui du point de vue du mis en examen et de son épouse, "troublaient leur tranquillité", a ajouté le magistrat.