Finistère : incendie mortel dans l'appartement de l'ex-preneur d'otages Georges Courtois

Georges Courtois et ses complices avaient pris en otage une trentaine de personnes à la cour d'assises de Loire-Atlantique, à Nantes. © GEORGES GOBET / AFP
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avec AFP

Un incendie a fait une victime dans la nuit de samedi à dimanche à Quimperlé, dans l'appartement loué par Georges Courtois. Connu pour la prise d'otages à la cour d'assises de Loire-Atlantique en 1985, Georges Courtois avait écopé de 20 ans de réclusion en 1988.

Un incendie dans l'appartement habité par Georges Courtois, preneur d'otages de la Cour d'assises de Nantes en 1985, a fait un mort à Quimperlé, dans le Finistère, sans que l'on connaisse encore l'identité de la victime, a-t-on appris de source judiciaire.

L'identité de la victime encore à déterminer. Dans la nuit de samedi à dimanche, "il y a eu un décès dans un incendie à Quimperlé. On ne connait pas l'identité de la personne décédée mais je peux confirmer que l'incendie a eu lieu dans un appartement dont Georges Courtois est le locataire", a indiqué dimanche le parquet de Quimper, confirmant une information du Télégramme. L'enquête, qui doit déterminer l'identité de la victime, devra également déterminer s'il s'agit d'un incendie criminel ou accidentel. Selon les pompiers qui sont intervenus vers 21 heures samedi pour éteindre cet incendie, la personne décédée est "un homme d'environ 70 ans". Georges Courtois est né le 29 septembre 1947 à Nantes.

Le feu a également fait deux blessés légers, des voisins intoxiqués par la fumée, d'après le Codis.

Condamné à 20 ans de réclusion en 1988. En décembre 1985, deux mois après sa création, le Raid avait mis fin à 34 heures d'angoisse à la cour d'assises de Loire-Atlantique, à Nantes, où une trentaine de personnes - magistrats, jurés, journalistes ...- étaient retenues en otages par Georges Courtois, petit truand jugé pour braquage, et par ses complices. Aidé par Abdelkarim Khalki, qui s'était dit membre du groupe palestinien Abou Nidal et qui était parvenu à introduire des armes dans la salle, Courtois avait demandé un véhicule pour prendre la fuite. Les policiers du Raid étaient parvenus à cerner les fugitifs à l'aéroport de Nantes et avaient obtenu leur reddition. Pour ces faits, Georges Courtois avait été condamné en 1988 à vingt ans de réclusion.

En 2006, il avait été condamné par la cour d'assises de Loire-Atlantique à douze ans de réclusion pour deux braquages à l'automne 2000. Il était sorti de prison en 2014.