Le convoyeur du fourgon de transport de fonds braqué en Suisse jeudi soir, sa fille, et son co-équipier ont été remis en liberté à l'issue de leur garde à vue, mardi à la mi-journée, a-t-on appris de source proche du dossier.
Le trio mis hors de cause ? La garde à vue du trio a été "levée à la mi-journée", a indiqué cette source en refusant de préciser si le trio était définitivement mis hors de cause dans cette affaire d'enlèvement contre rançon. Tous trois avaient été convoqués samedi après-midi à l'Hôtel de police de Lyon pour être entendus par les enquêteurs et leur garde à vue avait débuté lundi, a précisé une autre source. Selon les dires de la jeune femme de 22 ans, celle-ci avait été enlevée dans son appartement à Lyon, jeudi à 18h30, par deux faux plombiers. Après l'avoir ligotée, ils l'auraient contrainte à téléphoner à son père, employé en Suisse par une société de transport de fonds.
Butin compris entre 17 et 26 millions d'euros. Domicilié à Annemasse, en Haute-Savoie, ce dernier, qui était en train d'effectuer une tournée avec son collègue dans le canton de Vaud dans un fourgon blindé rempli d'argent, aurait alors été forcé d'en remettre le contenu à plusieurs hommes armés qui l'attendaient sur un parking près de Chavornay. Le montant du butin avait été chiffré entre 20 et 30 millions de francs suisses (entre 17 et 26 millions d'euros). La société SOS Surveillance, victime présumée du braquage, s'est refusée à tout commentaire. Relâchée par ses "ravisseurs", la jeune femme, apparemment "très choquée", avait été découverte par un passant au bord d'une route sur la commune de Tramoyes, dans l'Ain, et conduite à la gendarmerie.