Fuites sur l'identité des frères Kouachi pendant la traque : 3.000 euros d'amende

Deux policières étaient soupçonnées d'avoir transmis des copies de documents d'identification des frères Kouachi. © DAMIEN MEYER / AFP
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avec AFP , modifié à

Au mois de janvier, un cliché de la carte d'identité de Saïd Kouachi avait été divulgué, pendant la fuite des deux frères. 

Un ancien de la DGSE (renseignement extérieur), Pierre Martinet, et le journaliste Jean-Paul Ney ont été condamnés mercredi à la même peine de 3.000 euros d'amende après avoir diffusé le 7 janvier 2015 l'identité des frères Kouachi après l'attentat contre Charlie Hebdo.

"Violation du secret de l'enquête". Le tribunal correctionnel de Paris les a déclarés coupables de recel de violation du secret de l'enquête. Ils avaient publié deux fiches de police. En revanche, les juges ont estimé que la photo de la carte d'identité de Saïd Kouachi n'était pas nécessairement issue d'une violation du secret de l'enquête, "aucun élément ne permettant de déterminer sa traçabilité". Ainsi, l'une des policières poursuivie pour l'envoi de la seule photo de cette carte d'identité a été relaxée.

Il avait tweeté la carte d'identité d'un terroriste. La seconde policière poursuivie a également été relaxée, car il existe des "doutes sur la matérialité même de l'envoi" des documents litigieux. Jean-Paul Ney, lui, avait notamment tweeté un cliché de la carte d'identité de Saïd Kouachi, en écrivant : "On vous tiens (sic) enfants de putain".

Jean-Paul Ney a réagi à son condamnation sur Twitter :

L'enquête confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), la "police des polices", n'a pas permis de remonter jusqu'à la fuite initiale, qui a permis aux deux policières poursuivies d'avoir les copies des documents.