Trois hommes, soupçonnés d'importer de l'ecstasy depuis les Pays-Bas pour fournir plusieurs boîtes de nuit parisiennes, ont été arrêtés mi-juin et plus de 30.000 cachets ont été saisis, a-t-on appris mercredi de source policière.
Connus des policiers. Les deux têtes de ce réseau, connus des services de police pour des faits similaires, ont été mis en examen et placés en détention provisoire. Un troisième homme a été placé sous contrôle judiciaire. L'enquête, menée par la Brigade de stupéfiants de la police judiciaire parisienne (BSP), a débuté il y a cinq mois après un renseignement, faisant d'un réseau important de l'ecstasy depuis Amsterdam pour le vendre à des semi-grossistes.
10 euros pièce. Les policiers parviennent à identifier une dizaine de semi-grossistes, qui achètent régulièrement 2.000 à 3.000 cachets aux trafiquants pour les écouler au prix de 10 euros pièce dans des boîtes de nuit situées dans le centre et le sud de Paris.
Un revolver saisi. Dans le cadre de leurs investigations, les policiers apprennent que les deux têtes de réseau présumés de ce trafic et leur chauffeur sont sur le chemin du retour des Pays-Bas vers la France, ramenant avec eux des cachets d'ecstasy. Un dispositif est mis en place. Les trois hommes sont arrêtés mi-juin par la BSP sur le périphérique parisien et 8,3 kilos d'ecstasy (environ 30.000 cachets) sont saisis, représentant la plus grosses saisie de cette drogue de synthèse depuis 10 ans par la police judiciaire parisienne. Un revolver et 5.000 euros en liquide ont été saisis lors de perquisitions aux domiciles des trois hommes.