Les deux élèves, âgés de 18 et 19 ans, déjà connus de la police, ont été interpellés.
Lundi après-midi, à Athis Mons (Essonne), deux élèves du lycée Marcel Pagnol, qui venaient d’apprendre qu’ils étaient recalés au bac, se sont énervés contre le proviseur de leur établissement. Ils l’ont frappé à plusieurs reprises au visage, "dégradé" son bureau et menacé de revenir dans l'établissement pour "y mettre le feu". Le proviseur a porté plainte. Les deux élèves, âgés de 18 et 19 ans, déjà connus de la police.
Les deux jeunes n'étaient pas scolarisés dans cet établissement et n'étaient là que pour passer des oraux, précise dans un communiqué le rectorat de Versailles qui "condamne fermement ces actes de violence et apporte tout son soutien" à l'équipe éducative. Interpellés par la police, ils ont été placés en garde à vue.
"Il y a un devoir de respect vis-à-vis du corps enseignant". "C’est totalement scandaleux ! Dans la loi pour l’école de la confiance que l’on vient de voter, l’article 1 dit que nous devons une protection aux professeurs. Il y a un devoir de respect vis-à-vis du corps enseignant. Bien entendu, ici, cela relève du pénal et il faut être d’une sévérité extrême avec ces personnes qui s’adonnent à une quelconque violence", a réagi Jean-Michel Blanquer au micro d'Europe 1.