Ivre, un Nancéen détruit quatre bateaux d'aviron destinés aux athlètes préparant les JO de Paris 2024

Un Nancéen alcoolisé a détruit quatre bateaux destinés aux athlètes français pour les Jeux olympiques de Paris 2024 © AFP
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avec AFP

Quatre bateaux d'aviron destinés aux athlètes participant aux Jeux olympiques de Paris 2024 ont été détruit par un homme fortement alcoolisé à Nancy ce dimanche matin. Le préjudice serait estimé entre 20.000 et 25.000 euros. Une plainte a été déposée par le centre d'entraînement où étaient amarrés les bateaux.

Un homme fortement alcoolisé a gravement endommagé à Nancy quatre bateaux utilisés par des athlètes français en préparation pour les Jeux olympiques de Paris en 2024 , a-t-on appris lundi auprès de Sébastien Bel, responsable du centre d'entraînement de haut niveau nancéien. Les bateaux, dont deux sont totalement inutilisables, ont été vandalisés dimanche matin aux alentours de 9 heures, a précisé ce dernier, confirmant une information du site Lorraine Actu .

Les dégâts sont estimés entre 20.000 et 25.000 euros. Le Pôle France a déposé une plainte et s'attèle à trouver des solutions de dépannage car au moins trois athlètes (Théophile et Valentin Onfroy, respectivement 30 et 29 ans, et Emma Cornelis, 23 ans) utilisaient ces bateaux pour s'entraîner et tenter de décrocher leur qualification pour les Jeux de Paris. "Ils s'entraînent tous les jours et on ne peut pas se permettre d'avoir des jours blancs", a expliqué à l'AFP Sébastien Bel. 

Prêts entre les rameurs

D'ores et déjà, un bateau stocké dans la réserve a été remis en service et des prêts s'organisent entre les rameurs. Un bateau neuf coûte environ 16.000 euros. Au moment des faits "tout le monde était sur l'eau", a raconté Sébastien Bel, mais les portes des hangars étaient restées ouvertes, comme à l'accoutumée.

Un bateau pèse 14 kilos et le casseur les a jetés au sol tandis que le père d'un rameur affilié au club d'aviron a pu filmer la scène avec son téléphone portable. Prévenue, la police a rapidement arrêté l'homme, aux alentours de la structure. "L'intéressé, âgé de 24 ans et sans antécédents, a fait l'objet d'une poursuite par ordonnance pénale délictuelle (poursuite simplifiée permettant le prononcé d'une amende, d'un travail d'intérêt général ou d'une peine complémentaire)", a précisé à l'AFP le procureur de la République à Nancy François Capin-Dulhoste.