Jamie Pittman, entraîneur national depuis fin 2021, a été accusé de 11 violations différentes du code de conduite à la suite de tournées à l'étranger l'année dernière par le Combat Institute of Australia, agissant au nom de plusieurs boxeuses. Le Tribunal national des sports, un organisme gouvernemental indépendant créé pour résoudre les différends liés au sport, a entendu des preuves accablantes contre lui le mois dernier, dont les détails n'ont été rendus publics que mercredi.
"Honteux et embarrassé"
Au cours de l'audience, Pittman, 42 ans, a déclaré qu'il se sentait "honteux et embarrassé" et qu'il ne contesterait pas les conclusions, reconnaissant que "certains commentaires qu'il avait faits étaient inappropriés". "Après avoir examiné les preuves, il n'a pas voulu causer davantage de stress ou d'anxiété aux athlètes qui se préparaient pour les prochains Jeux olympiques, il a retiré sa manifestation d'intérêt pour entraîner lors de ces Jeux et a reconnu sa faute", a indiqué le tribunal.
Contacté mercredi par le Sydney Daily Telegraph, Pittman a refusé de donner plus de détails sur ces allégations, mais a affirmé qu'il ne participerait pas aux JO-2024 cet été. "Ils ont déjà nommé l'équipe... Je n'ai pas postulé pour les Jeux olympiques", a expliqué celui qui a représenté l'Australie aux Jeux olympiques de 2004 et s'est incliné pour le titre mondial WBA des poids moyens quatre ans plus tard face à l'Allemand Felix Sturm.
Le Tribunal national du sport a recommandé sa suspension rétroactive pour six mois à compter du 9 novembre 2023. Il a également décidé qu'il devait présenter des excuses écrites à ses victimes et chercher de l'aide auprès d'une association.