Dans la famille de Brigitte, la mère de la famille Troadec assassinée le 16 février dans leur maison d'Orvault, le nom du présumé assassin n'a étonné personne. Lundi, Hubert Caouissin, le beau-frère de Pascal Troadec, le père de famille, a avoué avoir tué les deux parents et leurs enfants, Charlotte et Sébastien, avant de découper leur corps, de les brûler pour partie et d'éparpiller l'autre.
Le beau-frère soupçonnait les Troadec d'avoir gardé pour eux des lingots et pièces d'or qui auraient dû être partagés avec le reste de la famille dans le cadre d'un héritage.
"Un harcèlement invraisemblable". "Elles n'ont pas été surprises d'apprendre le nom de l'assassin. On a la conviction que Pascal et Brigitte étaient accusés à tort et qu'ils vivaient comme un harcèlement invraisemblable et agressif les accusations qui relèvent de l'imaginaire de l'assassin", explique vendredi Me Cécile de Oliveira, l’avocate des deux sœurs et de la mère de Brigitte Troadec.
Pascal s'était plaint à la gendarmerie. Selon la famille de Brigitte, Pascal Troadec n'avait aucun moyen de se défendre ni de se justifier auprès de son beau-frère puisque ce dont il était accusé était fantasmé. "Pascal Troadec avait fait une démarche auprès de la gendarmerie pour se plaindre d'avoir été accusé mensongèrement et de manière répétée par l'assassin sur cette histoire de lingot d'or", souligne l'avocate précisant que le harcèlement aurait commencé dès 2014.