Tout part d'une phrase, tirée de la chanson A4, de Booba : "ma pute me fait du couscous". Une provocation de plus pour le rappeur des Hauts-de-Seine, habitué à utiliser des paroles explicites dans ses morceaux.
Appel au boycott. Et s'il trône souvent en tête des ventes d'album, cette sortie n'a pas été au goût de tout le monde. Plusieurs internautes l'ont en effet vécue comme une attaque directe envers les "beurettes". Un blogueur lyonnais, qui se présente sous le nom de Chronic 2 Bass, et par ailleurs connu pour avoir appelé à faire la chasse aux djihadistes, mais aussi pour avoir tenu des propos très violents à l'encontre des femmes sur Facebook, a directement menacé le rappeur. Sur l'application Periscope, et dans un discours pour le moins fleuri, le blogueur appelle au rassemblement et au boycott du concert de Booba, prévu vendredi à Dardilly, en Rhônes-Alpes, dans la discothèque "Red Room".
Après les mots, les actes. Malgré une présence policière renforcée, plusieurs dizaines de jeunes ont ainsi bloqué l'accès de la boîte de nuit, dès le début de la soirée. Pour des raisons de sécurité, la direction de la discothèque a donc préféré annuler le show initialement prévu. Ce qui n'a pas empêché les anti-Booba de rester sur place.
De nombreux dégâts à déplorer. Dépassés, les videurs n'ont rien pu faire face à la foule, déterminée à en découdre. De nombreux dégâts sont à déplorer, comme le montrent différentes vidéos circulant sur les réseaux sociaux.
Des débordements lors de la venue de Booba près de Lyon https://t.co/4wNP1ESByp
— Lyon Mag (@lyonmag) 26 mars 2016