Les deux hommes sans domicile fixe, interpellés vendredi après avoir menacé de faire exploser la gare Montparnasse avec des bouteilles de gaz, ont été relâchés après la levée de leur garde à vue. La procédure a quant à elle était classée a indiqué le parquet de Paris.
La garde à vue des deux hommes sans domicile fixe qui avaient été interpellés vendredi gare Montparnasse à Paris avec des bouteilles de gaz a été levée et la procédure classée, a appris dimanche l'AFP auprès du parquet de Paris. Ces deux hommes, un Français de 51 ans et un Libyen de 29 ans, avaient été placés en garde à vue après que le premier, alcoolisé, eut menacé de se faire exploser. Des bouteilles de gaz type réchaud de camping avaient été retrouvées dans leurs affaires.
Le Français avait été transféré temporairement à l'infirmerie psychiatrique, puis replacé en garde à vue samedi en fin d'après-midi. Les gardes à vue ont ensuite été levées et la procédure classée pour infraction insuffisamment caractérisée, selon le parquet.
Il a crié qu'il allait se faire exploser
Le Français, qui a crié qu'il allait se faire exploser, était alcoolisé au moment des faits, et il est de santé mentale possiblement fragile, selon cette source. Il est inconnu des services de police, tandis que l'autre homme ne l'est que pour des infractions à la législation sur les étrangers.
Les démineurs du laboratoire central de la préfecture de police de Paris avaient été dépêchés sur place. La brigade des réseaux ferrés avait quant à elle été saisie des investigations. À quelques jours des fêtes de la Saint-Sylvestre, le ministre de l'intérieur, Gérald Darmanin , avait notamment demandé au préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, de renforcer la sécurisation de la gare Montparnasse et des autres gares de la capitale, a indiqué l'entourage du ministre.