Le mystère entourant la mort du petit Émile reste entier. Et ce malgré la prise de parole du procureur de la République d'Aix-en-Provence ce mardi. Jean-Luc Blachon a ainsi fait savoir que les causes du décès du petit garçon, dont des ossements ont été découverts samedi dernier près du hameau du Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence, étaient toujours indéterminées.
Le procureur a toutefois indiqué que des vêtements, portés par Émile le jour de sa disparition, avait été retrouvé à proximité de son crâne et de ses dents qui restent, à ce jour, les seuls ossements découverts.
La lumière est donc loin d'être faite sur cette affaire qui désole les habitants de la commune du Vernet où résident, à l'année, seulement 130 âmes. Parmi eux, très peu ont souhaité ouvrir leurs portes aux journalistes, mais certains ont tout de même accepté de livrer leur ressenti au micro d'Europe 1.
"On est sans cesse ballotés d'une position à l'autre"
Notamment Mathilde qui évoque une certaine "frustration", le "premier mot qui vient à l'esprit", dit-elle. "On reste au même point. Certains éléments du discours du procureur font pencher pour la thèse accidentelle, d'autres éléments font au contraire pencher pour la thèse criminelle. Donc, on est sans cesse ballotés d'une position à l'autre et, en tout cas me concernant, je n'ai pas l'impression d'avoir été plus avancée sur une piste à privilégier".
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C'est donc le doute qui prime ce mardi soir dans ce village des Alpes-de-Haute-Provence. Les autorités ont également rappelé que le témoignage de la promeneuse qui a découvert ce crâne samedi dernier est fiable et que son témoignage n'avait pas à être remis en cause.