Mort par balle perdue à Dijon : six personnes mis en examen

Les six, un mineur et des "jeunes majeurs", "ne sont pas ou peu connus" de la justice.
Les six, un mineur et des "jeunes majeurs", "ne sont pas ou peu connus" de la justice. © Loïc Venance/AFP
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avec AFP // Loïc Venance / AFP
Les six individus, un mineur et des jeunes adultes, avaient été arrêtés la semaine dernière à la frontière franco-espagnole. Ils sont soupçonnés d'avoir tiré sur un point de deal dans le quartier de Stalingrad à Dijon, provoquant la mort accidentelle d'un homme de 55 ans.

Six suspects, "peu ou pas connus" de la justice, ont été mis en examen dans le cadre de l'enquête sur la mort d'un père de famille tué d'une balle perdue pendant des tirs en rafale sur un point de deal de Dijon (Côte-d'Or) fin novembre, a indiqué ce mardi le parquet. Trois des six mis en cause ont été placés en détention provisoire et trois placés sous contrôle judiciaire, a précisé le procureur de la République, Olivier Caracotch.

Les six, un mineur et des "jeunes majeurs", "ne sont pas ou peu connus" de la justice. Il ne s'agit pas de "délinquants récidivistes très chevronnés", avait indiqué le procureur lundi lors du défèrement des suspects. Les mises en examen ont eu lieu dans le cadre d'une information judiciaire ouverte notamment pour "meurtre en bande organisée" et "association de malfaiteurs", a rappelé le procureur. Tous les suspects "ont globalement contesté toute participation aux faits", sauf le mineur, a-t-il précisé ce lundi.

 

Dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 novembre, des tirs à l'arme de guerre ont visé en rafale un point de deal localisé au pied d'un immeuble du quartier sensible de Stalingrad, dans l'est de Dijon, connu pour des violences liées au trafic de drogue. Un père de famille de 55 ans, qui dormait dans son appartement situé juste au-dessus du point de deal, était tué dans son lit, vraisemblablement par une balle perdue ayant ricoché. Une soixantaine de douilles avaient été retrouvées sur place après les tirs.

Peu après les faits, la voiture des tireurs présumés, un véhicule volé, avait été retrouvée, permettant de faire le lien avec un autre véhicule, une Volkswagen Polo, qui a pu être intercepté jeudi à la frontière avec l'Espagne, avec ses deux occupants. Ces derniers ont été déférés, tout comme le propriétaire de cette Polo, ainsi qu'une autre personne qui avait utilisé le véhicule avant la fusillade. 

La surveillance de cette Polo a également permis de localiser un appartement où était interpellée une cinquième personne. Enfin, une sixième garde à vue était effectuée : celle d'un mineur qui a reconnu avoir volé le véhicule utilisé par les tireurs.