La "piste terroriste est actuellement écartée" dans l'agression de militaires devant la mosquée de Valence, a déclaré samedi le procureur de la République, évoquant le "comportement d'un individu solitaire". "Le parquet de Paris a estimé qu'il n'y avait pas matière à retenir sa compétence en l'état des vérifications et des perquisitions", a ajouté Alex Perrin, au cours d'une conférence de presse. "Rien ne renvoie sur l'appartenance à un réseau quelconque", a-t-il dit.
"Quelqu'un qui a agi en solitaire". Pour autant, l'agresseur aurait fait part devant les secouristes "de sa volonté de se faire tuer par des militaires et de tuer des militaires", au motif que ceux-ci "tuaient les gens", a encore dit le magistrat, confirmant ainsi une information d'Europe 1. "C'est manifestement quelqu'un qui a agi en solitaire et sans lien particulier avec une mouvance" islamique, a noté M. Perrin.
Selon le procureur, "ni arme ni document en relation avec une éventuelle appartenance à un radicalisme religieux ou à des mouvances terroristes" n'ont été retrouvés dans son véhicule. Une perquisition au domicile de l'agresseur à Bron, près de Lyon, s'est révélée négative "dans un premier temps". Son matériel informatique est toujours en cours d'exploitation par les enquêteurs.