Une employée de la permanence du PS à Nice a annoncé avoir porté plainte, affirmant avoir été blessée par un pétard et prise à partie par des syndicalistes de la CGT, a-t-on appris samedi auprès du parti.
Un pétard près de la tête. "Une vingtaine de militants de la CGT Transports ont débarqué vendredi après-midi devant la permanence du PS en mettant un ramdam d'enfer et en jetant des pétards", a relaté le secrétaire départemental du PS dans les Alpes-Maritimes, Xavier Garcia. Deux jeunes employées sont sorties de la permanence pour discuter mais elles ont été "insultées" et "l'une d'elles a reçu un pétard près de la tête", ce qui lui a valu une ITT (incapacité totale de travail) de trois jours pour un tympan endommagé, a-t-il ajouté.
Notre salariée qui a reçu un pétard lancé par des militants de la CGT transports 06 a une ITT de 3 jours. Je l'embrasse. Honte à ces crétins
— Xavier Garcia (@xaviergarcia75) 3 juin 2016
Une ITT de trois jours. Elle a annoncé avoir porté plainte pour "violences volontaires avec arme par destination", et le parti va en faire autant, a-t-il précisé. Les deux jeunes femmes se sont ensuite réfugiées à l'intérieur de la permanence pendant que "les militants essayaient de défoncer la porte à coups de pied", a déclaré Xavier Garcia. "Il y avait déjà eu des manifestations de la CGT devant notre permanence, et j'avais moi-même reçu les militants il y a une quinzaine de jours, mais là, nous avons franchi un cran avec ces insultes et ces violences physiques", a-t-il poursuivi.
Plusieurs permanences ciblées. Les responsables départementaux de la CGT n'ont pu être joints samedi matin. Depuis fin février, en marge de la mobilisation contre la loi travail, une trentaine de locaux du PS ou permanences d'élus ont été ciblées en France, subissant divers types de dégradations (tags, vitres brisées, locaux emmurés, etc), avait indiqué fin mai le parti.