Il est qualifié de "combattant étranger dangereux et armé". A 32 ans, Oussama Atar, le cousin des frères El Bakraoui et soupçonné d'être leur mentor, fait l'objet d'une surveillance particulière de la part des forces de police. Un "message de vigilance" a été diffusé récemment au sein de la police française, selon Le Parisien. Consigne est donnée d'interpeller ce Belge, qui tenterait actuellement de revenir de Syrie pour se rendre en France.
Cousin et mentor. Celui qui s'est rendu dans la zone irako-syrienne pour la première fois en 2002, alors qu'il avait à peine 18 ans, est soupçonné par les services de renseignements belges d'être le mentor des frères El Bakraoui qui se sont fait exploser pour l'un à l'aéroport international de Bruxelles, pour l'autre à la station de métro Maelbeek, le 22 mars dernier dans la capitale belge. Quelques heures à peine après les attentats, le domicile d'Oussama Atar avait d'ailleurs été l'un des premiers à être perquisitionné par les services belges.
De multiples séjours en Syrie. Mais en vain. Car l'homme a disparu, depuis environ trois ans, des écrans radar des services de renseignement, après de nombreux aller-retour entre la Belgique et la Syrie. En 2005, Oussama Atar avait été arrêté en Irak et condamné à dix ans de prison. Après un retour en Belgique en 2012, suite à la mobilisation de sa famille, puis une nouvelle arrestation en 2013 alors qu'il tentait de rejoindre des djihadistes en Tunisie, il se trouverait désormais en Syrie. D'après Le Parisien, le cousin de Khalid et Ibrahim El Bakraoui essaierait de rallier la France en passant par l'Albanie.
Une famille dans les radars des renseignements belges. Le week-end dernier, dans un contexte de "menace imminente", un oncle et un autre cousin des frères El Bakraoui ont été arrêtés lors d'un vaste coup de filet antiterroriste, dans seize communes de Belgique. D'après les services belges, eux aussi auraient été sous l'influence d'Oussama Atar. Le petit frère de ce dernier avait d'ailleurs été interpellé après les attentats de Bruxelles, et des traces d'explosifs avaient été retrouvées sur son visage et ses vêtements.