Une fusillade a éclaté jeudi soir devant une discothèque à Saint-Péray, en Ardèche, provoquant la mort d’un jeune homme de 22 ans, Nicolas D, inscrit dans le même club de rugby que Thomas, tué lors d'une fête de village à Crépol. "Si personne ne bouge, je crains que les parents ne protègent leur enfant par n’importe quel moyen", explique Justine, une des auditrices de l’émission "Pascal Praud et vous", évoquant la crainte d’une guerre civile. Réécoutez l'extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.
Un nouveau drame pour le club de rugby du RC Romanais Péageois. Après Thomas tué à Crépol (Drôme) lors d’une fête de village, Nicolas D, inscrit dans le même club de rugby, est mort dans une fusillade qui a éclaté jeudi soir dernier devant une discothèque à Saint-Péray (Ardèche). Face aux violences, rixes et fusillades qui ne cessent de se multiplier, Justine, auditrice de Pascal Praud et vous, dénonce un laxisme ambiant.
La crainte d’une "guerre civile"
Pour Justine, la proposition de Karl Olive, député Renaissance, qui a plaidé pour l’envoi de militaires dans certains quartiers touchés par le trafic de drogue, serait une solution. L’idée, selon lui, est de provoquer "un véritable électrochoc dans ce pays". "Si personne ne bouge, si personne ne fait rien, on va en arriver à ce que des parents vont protéger leurs enfants par n'importe quel moyen. Et j'ai peur qu'on en arrive à une guerre civile", exprime Justine. Pour cette auditrice, ces drames ne touchent pas que les banlieues, mais la métropole dans son entièreté.
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Un gouvernement laxiste dénoncé
Elle se dit agacée et fatiguée d'apprendre tous les jours des drames inhumains qui se produisent et qui touchent les plus jeunes comme les plus âgés en faisant référence au petit garçon de 5 ans mort par balle à Rennes. Justine dénonce l'inaction du gouvernement et un laxisme judiciaire précisant que renforcer les maisons de redressement serait une solution. "On a un gouvernement qui, sous couvert de vouloir continuer à s'asseoir sur les mêmes sièges et procède à un laxisme judiciaire sans nom", conclut-elle.