Prison : un détenu retrouvé pendu dans sa cellule, troisième décès en huit jours à la maison d'arrêt de Besançon

© OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP
  • Copié
avec AFP // Crédit photo : OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP , modifié à

Un détenu a été retrouvé mort ce vendredi à la prison de Besançon. D'après les premières constatations, l'homme de 37 ans se serait pendu dans sa cellule. Une mort qui intervient quelques jours seulement après celles de deux autres détenus, dans le même établissement, par overdose. 

Un détenu a été retrouvé mort vendredi à la prison de Besançon , visiblement par pendaison, a-t-on appris samedi auprès du parquet, quelques jours après le décès de deux autres détenus dans le même établissement par overdose.

Une enquête, pour découvrir les causes de la mort, ouverte

Le détenu, âgé de 37 ans, a été retrouvé dans sa cellule vendredi matin, a indiqué à l'AFP le parquet de Besançon, confirmant une information de France 3. Il avait été condamné en décembre en comparution immédiate à 10 mois de prison ferme pour avoir menacé avec un couteau des pompiers qui lui portaient secours alors qu'il était en état d'ivresse manifeste. Une enquête en recherche des causes de la mort a été ouverte, une autopsie doit être pratiquée dans les prochains jours.

 

"C'était une situation psychiatrique bien identifiée, il avait été extrait il y a quelque temps pour voir un psychiatre, et on l'avait même changé de quartier pour qu'il soit davantage surveillé, mais malheureusement, on ne peut pas tout contrôler", a regretté auprès de l'AFP Christophe Vernerey, délégué Ufap-Unsa à la maison d'arrêt. Ce décès survient alors que deux codétenus, âgés de 34 et 36 ans, avaient déjà été retrouvés morts dans leur cellule le 29 décembre, victimes d'un cocktail fatal de médicaments et de drogue.

"Là, c'était une problématique de drogues, et il y aurait beaucoup à dire", a repris Christophe Vernerey. "On subit : les prisons ne sont pas étanches en France, et on met dans les mêmes établissements des trafiquants avec des consommateurs, les trafics sont accentués. Il y a des colis qui sont parachutés de l'extérieur , on est trois surveillants pour 150 détenus, c'est compliqué à gérer".