La prolongation des garde à vue des trois suspects arrêtés vendredi dans l'Hérault a été ordonnée par un magistrat alors que l'adolescente, un jeune homme de 20 ans et un autre suspect de 33 ans ont été transférés samedi soir à Levallois-Perret, près de Paris, pour poursuivre leur garde à vue dans les locaux de la Sous-direction antiterroriste (Sdat).
L'historique de l'ordinateur des suspects permet de supposer leurs cibles potentielles. D'après une source proche de l'enquête, l'historique des recherches internet sur le matériel téléphonique ou informatique saisi chez les suspects permet de supposer des cibles potentielles, dont la Tour Eiffel. Mais à ce stade, "on ne décèle pas de préparation précise sur une cible", explique cette source. "Les enquêteurs pensent qu'un passage à l'acte était prévu, mais on ne sait pas où et comment", a souligné une source proche du dossier.
Selon le ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux, ce coup de filet antiterroriste "a permis de déjouer un projet d'attentat imminent sur le sol français".
Repérés jeudi après avoir acheté de l'acétone. Identifiés pour leur activisme sur les réseaux sociaux, les suspects ont été arrêtés après avoir été repérés jeudi en train d'acheter de l'acétone et de l'eau oxygénée, des composants du TATP, un explosif artisanal puissant mais très instable. La veille, la jeune fille avait prêté allégeance à l'organisation jihadiste Etat islamique (EI).