Une attaque au couteau a fait un mort et deux blessés, vendredi après-midi dans un parc de Villejuif, près de Paris. L’assaillant, un jeune homme de 22 ans, a été abattu par la police quelques minutes après les faits. Le suspect, sans casier judiciaire, n’était pas fiché pour radicalisation. Il souffrait de troubles psychologiques. A ce stade, les enquêteurs privilégient la piste d’un déséquilibré.
Pas fiché pour radicalisation
Plusieurs éléments font penser à un attentat islamiste. L’assaillant a proféré le cri "Allah Akbar" pendant l’attaque au couteau. Des écrits en arabe, adressés à Allah, ont été retrouvés dans le sac du suspect, à quelques centaines de mètres du lieu de l’attaque, dans le parc. Le jeune homme s’était bien converti à l’islam depuis plusieurs mois, mais il n’était pas fiché pour radicalisation. De plus, son casier judiciaire était vierge et il était inconnu des services de renseignement. Le parquet national antiterroriste, qui suit de près le dossier, ne s’est pour le moment pas saisi de l’enquête.
Des troubles psychiatriques
Les enquêteurs privilégient à l’heure actuelle la piste d’un déséquilibré. L'assaillant avait des troubles psychiatriques connus, et avait été hospitalisé quelques mois à l’hôpital Sainte-Anne à Paris. Même s’il n’était pas interné au moment des faits, il était peut-être sous traitement. Les auditions des témoins se sont terminées tard dans la soirée de vendredi pour tenter de retracer le parcours précis de l'assaillant, ainsi que ses dernières déclarations.