Un acte "inadmissible". On vous en parlait sur Europe 1 dès samedi matin. La maison d'un couple anti-zadistes a été vandalisée vendredi soir. Ils venaient de déposer une pétition pour demander l'évacuation de la zone par les forces de l'ordre. Une pétition qui n'était apparemment pas du goût de certains opposants à l'aéroport, qui s'en sont pris à leur maison. Un acte "inadmissible" pour Bruno Retailleau. Il s'est rendu samedi à Notre-Dame-Des-Landes pour leur apporter son soutien.
"François Hollande doit agir". Le président de la région Pays-de-la-Loire demande à l'Etat de prendre ses responsabilités et d'évacuer la zone. "J'appelle solennellement François Hollande et les plus hautes autorités de la République à faire respecter la République, partout en France. La France est un pays qui ne saurait souffrir de situations où la loi française, la loi de la République, ne s'appliquerait pas", a-t-il ainsi expliqué à Europe 1.
"Créer un état de droit". Mais pour certains opposants à l'aéroport Notre-Dame-des-Landes, Bruno Retailleau en profite pour mettre tout le monde dans le même sac. C'est ce que pense Dominique Frenoux, un opposant à l'aéroport, qui déplore le saccage de cette maison mais refuse tout amalgame. "On essaie de construire un avenir ici sans aéroport, avec la ZAD. On demande à Monsieur Retailleau qu'il nous rejoigne dans la perspective de créer un état de droit sur Notre-Dame-des-Landes par la discussion, et non pas par la violence extrême", raconte-t-il.
La tension monte à la veille du jugement qui doit décider de l'expulsion des habitants historiques de la ZAD. 11 familles et quatre agriculteurs seront fixés sur leur sort lundi à 14 heures.